En Arménie, en Géorgie et en Azerbaïdjan, des avortements sélectifs déséquilibrent le rapport entre le nombre de naissance de filles et de garçons. Comment expliquer cette préférence pour les garçons ? Les raisons culturalistes ou ethnocentrées ne suffisent pas. L’arrivée sur le marché de médicaments abortifs peu couteux, un contexte de crise socioéconomique, l’absence de politique étatique se conjugent probablement avec le système patriarcal pour élucider ce phénomène.