La question de la participation citoyenne est sans doute encore trop peu investie par les pouvoirs publics. Actuellement, la gestion du risque est un cercle très fermé : elle se fait entre professionnels. Est-il possible d’associer les citoyens à la gestion de crise ? Si oui, comment cette participation peut-elle s’inscrire dans la gestion de crise telle qu’elle s’organise en Belgique aujourd’hui ? Dans cet article nous proposons de revenir sur le cadre de l’action collective lors des crises pour y retrouver une éventuelle place des citoyens aux différentes étapes du cycle du risque que sont : la planification d’urgence, l’émergence de la crise et la communication de crise.