La question du retour des ressortissants étrangers partis combattre aux côtés de l’État islamique s’est imposée aux États européens qui ne cachent pas leur réticence à organiser leur rapatriement. En Belgique, cette question a été directement traitée par la justice, sans pour autant mettre fin à l’immobilisme politique. Plus largement, la gestion des « combattants terroristes étrangers » et de leurs enfants témoigne de notre conception de la lutte contre le terrorisme.