Pour les sciences sociales, les religions ne sont pas tombées du ciel toutes faites. Le christianisme non plus. Il ne s’agit pas dans le chef de ces sciences de définir l’essence de la religion ni d’en faire leur monopole. En tant qu’observatrices des composantes de la vie sociale et culturelle et à l’aide de diverses approches disciplinaires, elles ont une capacité, limitée, mais certaine, d’examiner les « faits religieux » qui sont objectivement là. Leur constat initial est que l’être humain est un être agissant, réflexif et qui parle.