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Après Jésus. L’invention du christianisme, de R. Dupont-Roc et A. Guggenheim

ABO Numéro 07 – 2021 religionsciences sociales - par Albert Bastenier -

Pour les sciences sociales, les religions ne sont pas tombées du ciel toutes faites. Le christianisme non plus. Il ne s’agit pas dans le chef de ces sciences de définir l’essence de la religion ni d’en faire leur monopole. En tant qu’observatrices des composantes de la vie sociale et culturelle et à l’aide de diverses approches disciplinaires, elles ont une capacité, limitée, mais certaine, d’examiner les « faits religieux » qui sont objectivement là. Leur constat initial est que l’être humain est un être agissant, réflexif et qui parle.

Avant d’en venir au livre dont il sera question ici [1], un bref rappel contextuel : pour les sciences sociales, les religions ne sont pas tombées du ciel toutes faites. Le christianisme non plus. Il ne s’agit pas dans le chef de ces sciences de définir l’essence de la religion ni d’en faire leur monopole. Elles n’ont pas pour mission de se prononcer sur l’absoluité des affirmations dont les « religions révélées » se dotent elles-mêmes. Mais, en tant qu’observatrices des composantes de la vie sociale et culturelle et à l’aide de diverses approches...
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Albert Bastenier


Auteur

Sociologue. Professeur émérite de l’université catholique de Louvain. Membre du comité de rédaction de La Revue nouvelle depuis 1967. S’y est exprimé régulièrement sur les questions religieuses, les migrations et l’enseignement.