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1312 raisons d’abolir la police 

Abo Numéro 5 Juin 2023 - police par July Robert

juillet 2023

Envi­sa­ger faire socié­té sans forces poli­cières en sol­li­ci­tant l’imaginaire et la créa­ti­vi­té, c’est tout le pro­jet radi­cal de la pro­fes­seure et autrice Gwe­no­la Ricor­deau et de l’ensemble des contributeur·ices de l’ouvrage col­lec­tif « 1312 rai­sons d’abolir la police »[efn_note]Ricordeau G., 1312 rai­sons d’abolir la police, Ed. Lux, 2023.[/efn_note]. Dans une démarche par­ti­cu­liè­re­ment esti­mable intel­lec­tuel­le­ment, elle laisse place à l’expérience de cel­leux qui se trouvent au quo­ti­dien face à la police et qui sont donc le mieux à même d’en par­ler, c’est-à-dire essen­tiel­le­ment des per­sonnes non blanches. Car qui d’autre que cel­leux qui subissent les coups de matraques, les contrôles au faciès et autres inter­pel­la­tions arbi­traires serait le mieux placé·e pour évo­quer, et sou­vent dénon­cer, cette ins­ti­tu­tion éta­tique qui semble si essen­tielle aux yeux de nos États. En don­nant la parole à des per­sonnes autoch­tones, à des travailleur·euses du sexe, à un col­lec­tif anti­car­cé­ral, à des travailleur·euses en milieu psy­chia­trique ou encore à un ani­ma­teur social, Gwe­no­la Ricor­deau vient appor­ter de l’eau au mou­lin de la réflexion sur l’activité essen­tiel­le­ment répres­sive de la police à leur égard, mais sur­tout, per­met d’ouvrir la voie à d’autres manières de vivre ensemble.

Un livre

Envi­sa­ger faire socié­té sans forces poli­cières en sol­li­ci­tant l’imaginaire et la créa­ti­vi­té, c’est tout le pro­jet radi­cal de la pro­fes­seure et autrice Gwe­no­la Ricor­deau et de l’ensemble des contributeur·ices de l’ouvrage col­lec­tif « 1312 rai­sons d’abolir la police »[efn_note]Ricordeau G., 1312 rai­sons d’abolir la police, Ed. Lux, 2023.[/efn_note]. Dans une démarche par­ti­cu­liè­re­ment esti­mable intel­lec­tuel­le­ment, elle laisse place à l’expérience de cel­leux qui se trouvent au quo­ti­dien face à la police et qui sont donc le mieux à même d’en par­ler, c’est-à-dire essen­tiel­le­ment des per­sonnes non blanches. Car qui d’autre que cel­leux qui subissent les coups de matraques, les contrôles au faciès et autres inter­pel­la­tions arbi­traires serait le mieux placé·e pour évo­quer, et sou­vent dénon­cer, cette ins­ti­tu­tion éta­tique qui semble si essen­tielle aux yeux de nos États. En don­nant la parole à des per­sonnes autoch­tones, à des travailleur·euses du sexe, à un col­lec­tif anti­car­cé­ral, à des travailleur·euses en milieu psy­chia­trique ou encore à un ani­ma­teur social, Gwe­no­la Ricor­deau vient appor­ter de l’eau au mou­lin de la réflexion sur l’activité essen­tiel­le­ment répres­sive de la police à leur égard, mais sur­tout, per­met d’ouvrir la voie à d’autres manières de vivre ensemble.

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July Robert


Auteur

July Robert est autrice et traductrice. Elle est également chroniqueuse littéraire pour divers médias belges. Elle a notamment publié Au nom des femmes. Fémonationalisme : les instrumentalisations racistes du féminisme (traduction de In the Name of Women's Rights de la chercheuse Sara Farris) aux éditions Syllepse en décembre 2021 et Pour une politique écoféministe (traduction de Ecofeminism as Politics de la sociologue Ariel Salleh) aux éditions Wildproject et Le Passager clandestin en mai 2024.