« C’est un cowboy sur son cheval, sa femme derrière lui. Soudain le cheval fait un écart. “Un”, dit le cowboy. […] Le cheval trébuche. D’une voix calme, le cowboy dit : “Deux”. Ils poursuivent leur route. À nouveau, le cheval fait un pas de côté. Le cowboy...
« Tu es parti parce que mon silence t’agaçait. Tu aurais voulu plus de répondant. Pourtant j’ai toujours été ainsi. À l’écoute et te parlant de tous mes signes. Mon mutisme n’est que d’apparence. Je foisonne de mots, je ne désire que te les livrer. ...
« Attends, c’est sa dernière soirée ici. Ce serait dommage de laisser un si joli brin de fille partir sans gouter vos tapas ! Elles sont à tomber raide mort ! »
Les semaines passant, je décidai de me rendre à la source du phénomène : l’université. Là où tout a commencé…
Le roman Limite petit bain paraitra chez LiLys Editions le 10 mars 2022. Disponible en librairies, il est également possible de le précommander sur le site de Lilys Editions.
Par un froid jour de mars, Stava Broms, veuve du conseiller au Commerce, s’était installée près de la fenêtre de sa chambre, une pièce ensoleillée, orientée au sud et donnant sur la Grand-Place. Sur la table devant elle s’étalaient les cartes d’un jeu...
« Dehors, le soleil mourant balaie encore le ciel de flammes rouge brillant. Bientôt, désespéré, il va se noyer dans un deuil mauve virant doucement au noir. Il ne caressera plus avec tendresse les petites groseilles rebondies nées de fleurs qu’il a...
« Avec le temps, laisser des traces génétiques à tout va ne lui suffit plus. Je réalisai plus tard qu’il éprouvait constamment la dissolution de son être et qu’il s’évertuait ainsi à s’immortaliser lui-même à travers ces empreintes. Voilà ce qui obnubilait...
Sortie aujourd’hui aux Éditions Philippe Rey du roman Le Saint de l’auteur néerlandais Martin Michael Driessen. Tout premier livre de l’auteur traduit en français, ce petit bijou littéraire d’une drôlerie sans égale est probablement la traduction la...
Il s’étira longtemps et prit le temps de savourer la brise légère qui lui caressait le visage, les rayons chaleureux qui l’avaient délicatement extirpé de son sommeil. Autour, le silence. Rien qui ne puisse laisser présager de l’atrocité à venir....
Janvier venait tout juste de se terminer. Nous entrions dans la saison des paysages de désolation, des paysages habités par un bataillon de ronces barbelées.
Ma vie ne tient plus qu’à un filet de bave de crapaud, qui malheureusement n’atteint jamais les étoiles. Aux étoiles je suis pourtant promis, je serai peut-être l’une d’elles, qui sait. Lorsque je serai mort pour de bon. C’est bien un filet liquide...